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Une rupture en terre inconnue au pays du sourire : le Cambodge !
28 septembre 2014

23-28.09.14

Mardi : Après une grosse journée à bosser depuis chez moi, car c’était férié, je suis allée avec Catharina et Vanessa à la Pagode pour leur montrer la célébration de Pchum Ben. Je crois que je suis devenue une vraie grenouille de bénitier … Malheureusement il était trop tard et le premier temple ou nous sommes  allées était désert. Finalement nous avons décidé d’aller au Wat Lanka, celui ou je suis allée la veille.
Là, idem, plus rien de la célébration, plus de bonze (en apparence) et 3 touristes, qui comme nous voulaient « voir comment c’était ». Nous en avons tout de même profité pour visiter le temple et les stupas qui l’entourent.
Alors que nous allions partir un vieu bonze est sorti de la salle de prière. Il était très sypmpa et nous a demandé si nous venions de France... Naïvement, je pensais que c’est parce qu’il parlait français, comme certains anciens ici, mais pas du tout ! Il répétait « Tour Eiffel » et « Corsica » jusqu’à ce qu’il cherche un truc dans sa poche ( = un des nombreux plis de son habit orange). Je m’attendais à ce que ce soit un porte clé mais pas du tout, il a sorti un Iphone dernière génération et nous a montré toutes les photos de son voyage dans l’hexagone ! Pas de toute, on est tombé sur un moine important, car il a voyagé, ce qui n’est pas donné à tout le monde et il a été reçu par l’ambassadeur à Paris. 

Avant que nous le quittions il nous a demandé de le suivre jusqu’à son bâtiment, l’endroit était joli et les bonzes avaient l’air vraiment heureux. Après quelques minutes d’attente il est revenu avec des bananes pour nous 3. Super gentil ! Nous étions tellement touchées, que nous les avons phtographiées un peu partout sur le chemin du retour... Touristes !

 

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Jeudi : Ouverture de la Phnom Penh designers week… Comparable aux Fashion weeks de Paris, Milan, Londres ou New work (heu… NON). Mais j’ai obtenu des tickets –toujours grace à mon ami de la salsa–  et cela nous a permis d’y aller entre colocataires. C’était super chouette, le dresscode était « artistic » … Ce qui voulait tout dire et rien dire ! En pratique ça a donné lieu à de drôles de looks, allant pour les pieds des invités des tongs aux escarpins de 15 cm en passant par les baskets à talons multicolores + pailettes pour homme … Ainsi que pour le reste de leurs tenues de shorts en cuir, de déguisement de diable doré, des robes du festival de cannes Bref ! Rien que ca c’était divertissant.
Pour ce qui est du défilé à proprement parlé, il avait lieu dans un très bel hotel de Phnom Penh, qui a une grande cour carrée et une piscine extérieure … c’est bien beau tout ca, mais installé le podium, sur une piscine à ciel ouvert en pleine mousson c’était très risqué surtout à l’heure à laquelle tombent les grosses pluies … BINGO, ca n’a pas loupé et pire que ca, les gouttes qui cèssent en général autour de 19 heures, ont finalement duré toute la soirée, imposant aux organisateur quelques modifications techniques et au modèles de défiler avec un parapluie !

 

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Après avoir découvert les créations des 4 stylistes, la piscine menaçait grandement de déborder. C’est donc le moment que nous avons choisi pour nous éclipser, mais hop hop hop pas si vite ! Il a plu des heures et de grosses gouttes, du coup la ville est totalement inondée. Un chauffeur de tuktuk nous a conduit à son bolide …  Pour y arriver nous avons enlevé nos chaussures. L’eau était gelée et on ne savait pas trop sur quoi on marchait donc on ne s’est pas trop attardées ! (Je n'ai pas filé mon collant, les filles : meilleure marque du monde !)  D'ailleurs, on comprend mieux l’intérêt des tongs à un défilé chicos maintenant ...

Sur le chemin du retour nous avons empreinté la seule rue praticable de la ville, car « elle n’est pas innondée » … voyez plutot ! 

 

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Vendredi : Avec la bande de coloc nous sommes allées à une exposition de photos d’un cambodgien qui aime son pays comme rien au monde. Ses portraits d’enfants étaient très beaux, et m’ont rappelé tous ceux que j’ai eu l’occasion de croiser durant mon séjour. C’était au passage l’anniversaire du photographe, du coup nous avons eu la chance de partager son gâteau. C’était une super intention, surtout qu’il était au chocolat et que mon sevrage de cacao était un peu difficile à supporter. 1 (x3) part(s) plus tard, nous avons pris le chemin du Marché de nuit, pour aller manger de la street food pas chère et délicieuse sur des nattes en osier. On en a aussi profité pour faire un tour sur les stands de vêtements.

 

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Samedi : Marche matinale, toujours avec la bande de coloc en direction du Marché russe … car aucune d’entre elles n’y était allée ! J’avais une super liste de choses à acheter car je n’étais pas sure d’avoir le temps d’y retourner avant mon départ (la suite de mes aventure a prouvé le contraire). Nous y sommes resté 3 heures, puis quand il ne nous restait plus qu’un dollar chacune, nous avons pris un tuktuk pour retrouver notre chez nous (trop de sacs pour marcher !). 5 min plus tard nous reprenions déjà nos clics et nos clacs pour aller manger des raviolis chinois, acheter du tissus à Orousei Market, des fruits et des légumes à BKK market, et terminer nos courses au … Supermarket ! Une vraie journée chargée comme je les aime … et qui vont me manquer car je dois recommencer à bosser le samedi maintenant.

 

Dimanche : … En rentrant du marché samedi j’ai eu la mauvaise surprise de m’apercevoir qu’il me manquait un sac de choses que j’avais acheté (des bols en l’occurrence, pas de bol). Du coup aux aurores avant les touristes j’ai décidé de retourner au Marché Russe, c’était sans compter sur les giboulés de septembre qui frappent la ville depuis 1 semaine !  Par sécurité j’ai pris un tuktuk (heureusement car le temps de le payer j’étais déjà trempée).  Mes chances de retrouver les bols étaient minimes, mais après quelques secondes dans le marché j’ai été reconnue par une vendeuse. « You forget, you forget ! » … OUI oui "me forget" ! Elle m’a expliqué qu’elle m’a cherché dès qu’elle s’en ai rendu compte mais en vain. Ca fait plaisir de tomber sur des gens honnêtes !
Ensuite, alors que je voulais rentrer, j'ai trouvé par hasard sur un étal de tissus traditionnels (cherchés pendant 2 heures la veille).
Oublier les bols avaient du bon, j’ai maintenant tout le tissu que je voulais (voire plus) pour aller chez le tailleur !

En rentrant … j’ai voulu marcher. Idée : débile car je suis rentrée trempée jusqu’aux os et je ne sais pas si c’est ca ou autre chose mais du coup je suis clouée au lit ! Bonne leçon ...


Morale de l'histoire : avoir du bol et ne pas faire confiance aux éclaircies phnompenhoises ! 

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Commentaires
F
Je n'ai qu'une chose à dire : le mannequin à les orteils qui dépassent de sa chaussure x). Ahah :p<br /> <br /> Sinon, que du bon Clarissette ! Super de prendre le temps de nous écrire
Une rupture en terre inconnue au pays du sourire : le Cambodge !
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